Du GRAND Théâtre à la Corderie avec L’ATELIER.
Le 8 octobre 2018,La troupe du Fliers était sur les planches de la salle de la Corderie ce Samedi 6 octobre 2018 pour nous présenter une pièce de Jean Claude Grumberg intitulée « L’ATELIER ». 11 comédiens étaient sur scène pour interpréter des tranches de vie qui débutent en 1945, après la libération de Paris. Plantée dans un décor d’atelier de couture où l’on y confectionne des costumes, la troupe passe en revue sur un ton humoristique et parfois dramatique, les différentes situations causées par les tracas de la guerre. C’est le quotidien des couturières et leurs mésaventures qui s’enchaînent au fil des saynètes en remontant le temps. L’une a perdu son mari, l’autre est un peu volage, le maître des lieux est près de ses sous, le presseur revendique ses droits, … les cancans vont bon train et conduisent à quelques petites querelles au fil des années. Tout au long de la représentation, on ne s’ennuie pas ! le sujet pourrait être triste mais le jeu des comédiens et leurs répliques souvent directes et inattendues rendent les scènes captivantes. C’est par le biais de l’humour que s’est posé un voile de légèreté sur un passé douloureux. Il nous tarde désormais de les retrouver à nouveau sur les planches Etaploises. Vivement la prochaine représentation qui devrait ravir les passionnés de culture théâtrale !

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L’atelier
Dans un atelier de confection, de 1945 à 1952, des employés travaillent et, entre rire et larmes, racontent leur vie pendant l’occupation et dans l’immédiat après-guerre.Contrairement aux pièces classiques, L’ATELIER ne se divise pas en actes, mais en dix scènes renvoyant chacune pour une part à la vie de l’atelier.Sept années s’écoulent entre la scène 1 (1945) et la scène 10 (1952).L’ATELIER est une suite d’instants de vie .il ne s’agit pas de s’appesantir sur un destin tragique, mais d’éclairer de manière fugace des histoires d’autant plus terribles qu’elles sont banales.Jean Claude Grumberg n’évoque donc pas la guerre et déportation de façon continue, Il le fait à travers une galerie de personnages qui ont tous une expérience différente.L’humour n’est pas absent et participe à l’évocation des morts et celle de la vie des vivants, de ceux qui sont revenus ; il pose un voile de légèreté sur ce passé douloureux.